La carnosine et effets antiulcéreux

Les ulcères et les maladies non ulcéreuses du tube digestif (dyspepsie) touchent des millions de personnes dans le monde. L’une des causes principales est l’infection par la bactérie Helicobacter pylori, qui est présente dans près de 75% de ces maladies.

L’autre cause majeure est l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris l’aspirine. Ces médicaments inhibent l’activité de la cyclo-oxygénase (COX), l’enzyme responsable du maintien de l’intégrité de la muqueuse dans les parties supérieures du tube digestif et qui favorise le maintien du flux sanguin vers l’estomac. Malgré l’utilisation d’AINS plus modernes, qui agissent principalement sur la deuxième forme de cyclo-oxygénase (inhibiteurs COX-2), qui causent en général des dommages au niveau des cartilages des articulations, et qui sont également dangereux, mais moins, pour le tube digestif.

D’un point de vue historique, dès 1936, la carnosine a été utilisée pour le traitement et la prévention des ulcères de l’estomac. Des études récentes ont montré que la carnosine empêche sensiblement la formation d’érosion et d’ulcérations dans l’estomac et le duodénum. La carnosine contribue à la cicatrisation de l’ulcère par un certain nombre de mécanismes différents, y compris l’inhibition de  l’Helicobacter pylori, elle favorise la cicatrisation des plaies, la régulation des cytokines inflammatoires, les effets antioxydants et la stimulation de la sécrétion de mucus gastrique. Elle peut être utilisée comme une monothérapie naturelle, une alternative aux produits pharmaceutiques conventionnels tels que les inhibiteurs de la pompe à protons, les antagonistes des récepteurs H2 ou les antibiotiques.

Elle peut également être utilisée comme thérapie supplémentaire en combinaison avec des médicaments classiques contre les ulcères. De plus, les patients peuvent prendre en toute sécurité KarnozinExtra avec des AINS, comme un moyen de prévenir les effets gastriques indésirables de ces médicaments.